Editorial 142

Le 9 mars dernier, l’assemblée générale de notre société s’est déroulée à l’Hôtel de la Dent du Midi à St-Maurice en présence de 24 membres.  A cette occasion M.Eric Schaerer a confirmé qu’il ne briguait pas un nouveau mandat après plus de vingt ans de présidence. L’assemblée l’a chaleureusement remercié pour son engagement sans faille auprès de la SSP et lui a conféré le titre de président d’honneur. Divers cadeaux lui furent ensuite offerts dont son portrait à l’huile commandé à une artiste jurassienne Mme Gaëlle Borer et au demeurant fort réussi.

Le comité a été réélu par acclamation et Christian Michel a accédé à la présidence. A l’issue de l’assemblée le colonel Luc Monnier donna une conférence intitulée << Candida Pro Causa Ense Candido >>[1] sur la personnalité du maréchal Carl Gustaf Emil Mannerheim (1867- 1951).

Zone de Texte: Le Maréchal de Finlande
Carl Gustav Emile Mannerheim

Je profite de cet éditorial pour remercier M.Eric Schaerer pour l’immense travail accompli durant de si nombreuses années. Grâce à sa volonté il a pu, avec l’aide de membres fidèles et dévoués, surmonter nombre de difficultés et faire vivre la société notamment en publiant régulièrement un bulletin de qualité et en organisant parfaitement de multiples manifestations. Sa facilité de contact et sa maîtrise des langues étrangères lui ont permis de nouer des relations amicales et de confiance avec les sociétés européennes de phaléristique et la SSP est reconnue loin à la ronde ce qui est un paradoxe pour un pays qui ne décerne aucune décoration officielle ! Notre société compte actuellement quatre-vingt-un membres dont trente-neuf domiciliés en Suisse, quarante-trois à l’étranger principalement en France et huit sociétés amies. La moyenne d’âge de nos membres est assez élevée et le recrutement difficile. Pourtant la phaléristique est une passion qui est loin d’être en déclin si l’on en croit le nombre d’enchérisseurs qui se pressent lors d es ventes aux enchères et les résultats financiers qui en découlent.

[1] « Une épée pure pour une cause pure »